Ecophilia est l’un des associations universitaires les plus influentes de Poitiers. Ici, sur la photo, lors d’une dernière Marche pour le climat.
© (Photo Ecophilia)
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L’association étudiante Ecophilia organise cette semaine des conférences gratuites questionnant le rapport de l’homme à l’animal dans notre société.
Ecophilia organise à Poitiers à partir aujourd’hui, lundi 10 février, la première édition, et sans doute pas la dernière, d’un festival de deux jours de conférences sur le thème « Repenser le rapport de la société humaine avec les animaux : un défi pour le 21e siècle ? »
La première conférence de la série, « la question des animaux : un déni historique », présentée par Valérie Battaglia ce lundi 10 février en fin d’après-midi à Sciences Po, offrira une approche « plutôt philosophique sur le déni volontaire des sociétés actuelles à reconnaître la souffrance animale, et le fait que nous avons une consommation à outrance et infligeons un mauvais traitement des animaux en connaissance de cause », présente Héloïse Cerino, l’une des coordinatrices.
« Il y a un déni de la souffrance animale »Et jeudi, ce sera la dernière conférence plus généraliste, intitulée « Nourrir l’humanité » par Dominic Hofbauer, de l’association L214 ; il interviendra en tant qu’éducateur en éthique animale sur l’alimentation de demain, sur des alternatives « plus respectueuses de l’environnement, des animaux et de notre propre santé », décrit l’étudiante poitevine.
Créée il y a quatre ans au sein de Sciences Po, Ecophilia est constituée d’une vingtaine de membres. Elle se revendique association écologiste. Ses actions se définissent autour de projections de films, défilés avec des vêtements de fripes et/ou recyclés, conférences publiques sur le gaspillage alimentaire, interventions dans les écoles primaires (du CP au CM2) sur le changement climatique…
Début mars, Ecophilia prévoit d’organiser un atelier culinaire avec la toute récente association végétalienne et végétarienne, VG Poitiers (lire notre édition du 6 février), pour identifier de nouveaux modes culinaires alternatifs.
Travail de sensibilisationCes événements sont organisés au nombre de deux en moyenne par semestre universitaire, sur temps libre, en marge des cours – il existe un cours qui s’en rapproche à Sciences Po, « économie de l’environnement », avec une vingtaine d’étudiants inscrits. Un engagement enrichissant, affirme Héloïse Cerino. « Nos actions nous permettent de participer à la vie de notre ville, c’est aussi le moyen de prendre du recul sur notre manière de consommer et de réfléchir à notre empreinte climatique, d’essayer de la modérer. Cela nous permet à notre tour de sensibiliser notre entourage. »