Category La vie académique

La fin des diplomates : le risque et l’honneur

De: ALAIN ROUQUIÉ


Lorsque la Guerre froide a pris fin on a cru parfois que la mondialisation économique en supprimant les frontières allait rendre caducs les conflits entre États. Et si l’on n’était pas sûr que l’harmonie entre les nations allait se substituer aux rapports de forces, les progrès de la construction européenne nous promettaient un dépassement prochain des diplomaties nationales.

Par ailleurs à l’âge de l’information et des nouvelles technologies qui prolongent la facilité des transports, les contacts entre dirigeants politiques se sont multipliés.

C’est sans doute pourquoi en France, après l’érosion des moyens de l’appareil diplomatique on envisage dans le cadre d’une réforme en profondeur de la fonction publique de remettre en question l’existence même d’un corps diplomatique spécialisé. Doit-on en conclure que le temps des diplomates appartient au passé ? Allons-nous assister à la fin des ambassades ? Une diplomatie sans diplomates est-elle possible ? Ou bien doit-on, dès maintenant, préparer les diplomates du futur ? À l’heure où de graves menaces pèsent sur la France et l’Europe, quelle est la place des diplomates et des ambassades ?

Plus de détails: https://ruedeseine.fr/livre/la-fin-des-diplomates-le-risque-et-lhonneur/

Histoire du Portugal contemporain, de 1890 à nos jours

De: Yves Léonard

L’histoire contemporaine du Portugal reste encore trop méconnue en France, alors que des flux croissants de touristes français découvrent le pays, parfois pour s’y installer l’heure de la retraite venue. Mais clichés et préjugés continuent d’avoir la vie dure, du « bon émigré portugais » à la trilogie des trois F – Fado, Fátima et Football. Sans compter le prisme réducteur des agences de notation, si prégnant ces dernières années.

Pourtant le Portugal a le plus souvent reflété, voire précédé, l’histoire européenne, du renversement de la monarchie à l’implantation précoce de la République en octobre 1910, à la longue dictature salazariste et aux tourments coloniaux, ponctués par le rétablissement de la démocratie avec la singulière Révolution des œillets, le 25 avril 1974, avant de vivre pleinement à l’heure européenne, non sans tourment..

Plus de détails: https://editionschandeigne.fr/livre/histoire-du-portugal-contemporain-de-1890-a-nos-jours/

Salazarisme et fascisme

De: Yves Léonard

Salazar est mort il y a juste cinquante ans, le 27 juillet 1970. Mais le salazarisme lui a survécu. Pas seulement jusqu’au 25 avril 1974 et la révolution des Œillets. Mais ici et maintenant, accastillé au navire d’une modernité qui se semble se plaire à voir resurgir les fantômes du passé.

Alors qu’on pensait le Portugal immun à l’extrême-droite grâce aux œillets d’avril, Chega ! a fait une entrée tonitruante au Parlement en octobre 2019, avec l’élection d’un député qui multiplie les déclarations racistes, affirmant à tout vent et sur toutes les ondes son nationalisme, son conservatisme social et son libéralisme économique. Au point de perturber l’ensemble des partis de droite et de faire perdre à certains leur boussole politique. Et Jair Bolsonaro qui, au Brésil, emprunte allègrement idées et slogans au vieux dictateur portugais..

Plus de détails: https://editionschandeigne.fr/livre/salazarisme-et-fascisme-2/

Histoire de la nation portugaise

De: Yves Léonard

Petit rectangle de terre au destin mondial, État aux contours inchangés depuis le XIIIe siècle, le Portugal frappe par son ancienneté et sa stabilité. Son peuple semble installé comme à l’écart du tumulte du monde, fort de sa grandeur passée et de son ancrage atlantique. Des premiers Lusitaniens menés par Viriate, sorte de « Vercingétorix portugais », aux stars du ballon rond, en passant par la geste des grands navigateurs, au premier rang desquels Vasco de Gama, la nation portugaise est riche de héros du passé comme de moments de gloire..

Plus de détails: https://www.tallandier.com/livre/histoire-de-la-nation-portugaise/

Sous les œillets la révolution. Le 25 avril 1974 au Portugal

De: Yves Léonard

Au printemps 1974, l’histoire portugaise s’accélère, avec quelques « Bastille » à prendre. Le dictateur Salazar est mort depuis près de quatre ans, mais les guerres coloniales continuent. L’enlisement militaire, la pauvreté et le manque de libertés publiques étouffent une société condamnée à l’exil et au silence. La timide libéralisation du régime esquissée par Marcelo Caetano en 1969 a tourné court. L’avenir semble bouché. Jusqu’au petit matin de ce 25 avril, où retentit à la radio « Grândola, vila morena », la chanson de Zeca Afonso.

Plus de détails: https://editionschandeigne.fr/livre/sous-les-oeillets-la-revolution-le-25-avril-1974-et-la-democratie-au-portugal/

Pourquoi la Seconde Guerre mondiale ?

De: Pierre Grosser

L’historien Pierre Grosser aborde les origines de la Seconde Guerre mondiale à la lumière de l’historiographie et des plus récentes recherches sur ce problème, dans cet ouvrage synthétique et sans équivalent.

Fut-elle le produit de l’appeasement britannique, de l’isolationnisme américain et de la décadence française, incapables de faire face aux prétentions allemande, japonaise et italienne ? La conséquence de l’expansionnisme des pays de l’Axe, du repli économique après la crise de 1929, des rivalités impériales ?

Plus de détails: https://www.lisez.com/livre-de-poche/pourquoi-la-seconde-guerre-mondiale/9782377359615