Montserrat Botey, chercheuse postdoctorante en économie au sein du Programme d’études sur le genre de Sciences Po, répond à nos questions à l’occasion de la Journée internationale des femmes et des filles de science, organisée depuis 2015 par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
Pourquoi une Journée internationale des femmes et des filles de science ?
Parce que l’égalité femmes-hommes dans la formation et sur le marché de l’emploi n’est pas encore au rendez-vous. Même si les femmes sont aujourd’hui plus diplômées que les hommes (en 2021, 55,8% des diplômes de l’enseignement supérieur en France tous domaines et tous niveaux confondus ont été attribués à des femmes), les inégalités persistent. La création d’une journée dédiée à la place des femmes dans les filières et les métiers scientifiques, en particulier dans les STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) met l’accent sur une disparité qui a longtemps été peu examinée au niveau mondial.